Publié dans Editorial

Aucune excuse !

Publié le mardi, 05 mars 2024


Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry donne une semaine, au maximum 10 jours, pour nettoyer la ville d’Antananarivo ! Les responsables de la Ville des mille n’ont aucune excuse.
Sitôt rentré au pays après un déplacement fructueux à l’extérieur dans les intérêts supérieurs du pays, le Président de la République se rend à Nanisana pour honorer de sa présence la cérémonie officielle de remise de nouveaux matériels roulants à l’endroit de la Société municipale d’assainissement (SMA), une entité de service rattachée à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) chargée essentiellement à l’enlèvement des ordures et du nettoyage de la Capitale.
Au nom du gouvernement japonais, son agence de coopération (JICA) a remis un don de trente-deux camions multibennes, huit bennes, un bulldozer et deux excavateurs au profit de la CUA. Une aubaine pour la Mairie qui, par le truchement de la SMA, va rendre la ville plus que jamais viable. En effet, selon les termes du Chef de l’Etat, au moment de sa prise de parole, ces nouvelles dotations vont multiplier par trois les capacités de la SMA à enlever toutes les saletés qui ternissent l’image de la Capitale. A rappeler que selon la dernière publication d’une agence africaine, Antananarivo est la Capitale la plus sale du continent. Un record honteux ! De cette capacité d’action  multipliée par trois, le numéro un du pays n’a pas hésité un seul instant d’ordonner le nouveau président de la délégation spéciale (PDS) de la Ville des mille de nettoyer la cité dans les délais de dix jours au maximum. De toute façon, il parle en connaissance de cause parce qu’il a été déjà premier magistrat de la Mairie d’Antananarivo, élu haut la main devant le candidat du tout puissant TIM à l’époque des faits  (2007). C’est un ordre formel auquel le nouveau maître des céans à Analakely et son équipe n’ont pas le droit de passer outre. La première occasion au nouveau PDS, durant la cérémonie, de rencontrer de vive voix et face à face avec le Chef de l’Etat. Rajoelina Andry a profité de l’occasion pour rassurer le nouveau locataire d’Analakely son soutien effectif de manière à ce que le PDS puisse mener à bon port sa mission.
Sauf pour le respect, le grand respect, qu’on a à votre endroit Monsieur le Président, il nous est impossible de ne pas rappeler certains faits. L’ « ordre » de ce genre, on en avait déjà entendu maintes fois pour ne pas dire mille fois. Effectivement, la ville était propre pendant un certain temps, 2 mois ou trois ou six, un an tout au plus, et après, le retour à la galère ! Les Tananariviens n’aspirent qu’à une chose, parmi tant d’autres, à savoir « vivre dans une ville propre et sécurisée pour toujours » !
D’autant que la réussite de la mission conduira certainement vers le succès du régime Orange. Analakely est tout naturellement un tremplin vers Iavoloha. L’histoire politique contemporaine du pays conforte une telle assertion ! Donc, il ne faudra pas négliger de prendre soin de notre Capitale qui est, de surcroit, la vitrine de la Grande île aux yeux du monde.
La tâche qui incombe à Richard Barjohn Ramanambitana, le nouveau patron de la ville, n’est pas de tout repos. Souhaitons qu’il réussisse.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Déclaration des partis et élus pro – Rajoelina - Non à la déstabilisation
  • Flambée des prix du riz - L’Etat s’attaque aux spéculateurs
  • ACTU-BREVES
  • Exécutif - Un Conseil des ministres diffusé en direct ce jour
  • Gendarmerie - Témoin d’un grand respect envers le Zoky
  • Actu-brèves
  • Sécheresse à Antananarivo - Les pluies provoquées comme solution ?
  • Environnement - Les feux dévorent Madagascar sous de fortes chaleurs
  • Politique de développement - 2025, l’année de l'engagement de chaque citoyen
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

A bout portant

AutoDiff